Vers les sommets...
Aux portes du Zanskar
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(Photo DV)
Aux portes du paradis
Yudishthira marchait, suivi d'un chien
Qu'il ne connaissait pas !
(Mahabharata, Livre XVIII)
Attache tes regards, aussi, sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin... !
(Jules Vinard, le Sentier, "Par les Sommets, vers l'Au-delà, @Fischbacher, 1912)
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Il marchait près de moi,
Etait-il ombre ou rêve ?
Attache, erreur ou sève,
Pensée, Lumière ou choix ?
Il marchait devant moi
Quand j'écoutais sa voix,
Mais il n'était plus là
Quand j'écartais mes pas
De la Voie, de la trace,
Qu'il montrait dans l'espace,
Effaçant à ma place,
La colère et la glace.
Il était permanence,
Indifférence, absence,
Errance en mon esprit,
Mais cohérence et danse
Et présence en ma Vie !
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Un jour, Yudishthira (*),
Dans ces contrées, peut-être,
Survivant du combat
Qui détruisait les êtres,
Marchait, suivi d'un chien,
Qui ne le quittait pas :
Il recherchait les siens
Partis dans l'Au-delà.
A la porte du ciel,
Un dieu lui demanda,
S'il était essentiel
De garder ce chien là !
Bien sûr, il insista
Et retrouva ses frères
Car ce chien, sur ses pas,
Etait Indra (*), son père !
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Aux portes du Zanskar
Il était toujours là,
Il marchait à l'écart
Et je cherchais ses pas !
(Shingo La, 10 août 2003)
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(*) Indra, expression du Dharma et de la Pensée, ... entre autres. Père de Yudhisthira (frère aîné des Pandava). Se dit "La" (col, passage) en symbolique tantrique
(Photo Florence Valentin)
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Maj. 031019
