Sola fide !

Transparence
(
"La cité perdue")

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"Quand il ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence…"

(Apocalypse de Jean 8/1)

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"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"

(Epître aux Galates 2/20)

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"Nos terrestres cités qui tombent en ruines"
"Sont les fondations de la Cité de Dieu"

(Jules Vinard, " La digue", Par les sommets, vers l’Au-delà !" Fischbacher 1912)

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La terre est bien perdue : Anubis, a rassemblé toutes ses forces pour la détruire définitivement. Face à lui, il n'y a plus rien, si ce n'est des politiciens qui s'entre déchirent. Mais Jack, Sam, Teal'c et Daniel (l'archéologue et poète de service…) vont tenter l'impossible, l'impensable ! : Retrouver les armes des anciens, ceux qui ont béni la Terre à l'aube de sa civilisation et qui se trouveraient encore dans la "Cité Perdue", dont l'homme a oublié la trace… et même l'existence !

Mais où est-elle ? Dans l'espace ? Jack, n'y trouve que le souvenir d'une "Connaissance" perdue… mais la risque ! (Il en avait eu une bien mauvaise expérience précédemment, mais quand il n'y a plus d'autre espoir, il assume !

Cette "Connaissance" (Savoir des anciens) infuse irrésistiblement en lui : il parle parfois une autre langue, que ses semblables cherchent à deviner. Il est semblable à un poète qui cherche ses mots, qui cherche ce qu'il doit dire et faire, car "ce n'est plus moi qui vis, mais un Autre en moi" dirait sans doute, St-Paul aux Galates !

Il entraîne alors ses compagnons dans un périple que Mozart a déjà chanté dans la "Flûte enchantée" (cf. "Par le son de la flûte !...") : Jack, tel Tamino, traverse les enfers sur une planète de laves en fusion, puis les océans sous la glace du pôle (cf. pages précédentes) car elle se trouve bien sur terre, et non dans l'espace, cette arme absolue !

Elle jaillira de lui et de la Terre, en une langue de feu onirique, détruisant calmement la nuée des vaisseaux des envahisseurs, reléguant bien loin et bien plus subtilement la scène finale du film "Independence day" (à mon avis !).

Langue de feu tranquille, Pentecôte, paraboles et métaphores reléguant bien loin aussi, nos pauvres prédications dans nos églises chrétiennes (à mon avis aussi !)

(Episodes 7/21-22 "La cité perdue" de la série Stargate SG-1de Brad Wright)

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La Terre était perdue
Et ses murs abattus :
Car l'Arme s'était tue
Dans la "Cité Perdue".

L'homme avait vu sa trace,
Et cherchait dans l'espace,
Dans le feu, dans l'audace,
Mais elle était la Grâce,
En son cœur, sous la glace !

Il lui fallait un Homme,
Transparent, responsable,
Pour apparaître, en somme,
Dans ce lieu impensable

Où nul ne la cherchait !
Dans ce camp retranché,
Qu'il craignait d'approcher,
Elle était bien cachée !

Il lui fallut oser
Pour cela, son Savoir :
Feu interne, attisé
Par la Foi et l'Espoir !

Alors du sceau brisé
A jaillit la Pensée, (*)
Transparente, insensée,
Sur les murs écrasés !

Enghien, 13 juin 2004, rev. 8 avril 2005

(*) "Celui qui, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux..."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

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Méditations et poésies

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Par le son de la flûte !...

Textes inspirés de Stargate SG-1"

Maj. 05-12-17