Dans les Cordillères (Pérou)
(du 6 au 29 août 2005)

6 août - Paris/Madrid/Lima
7 août – Lima/Caraz
8 août – Caruaz/Huanyan/Mancos
9 août - Cachapampa/Ichicocha
10 août - Ichicocha/Taulipampa
11 août - Taulipampa/..
12 août - ../Vaqueria/Mancos
13 août - Mancos/Lima
14 août - Lima/Ballestas/Nazca
15 août - Nazca/Arequipa
16 août - Arequipa

17 août - Arequipa/Llachon (Capachica)
18 août - Llachon/Taquile/Llachon
19 août - Llachon/Cuzco
20 août - Cuzco/Socomarca/Yanacocha
21 août - Yanacocha/Quenqo Mayo
22 août - Quengo Mayo/Chanca Chuco
23 août - Chanca Chuco/Ollantaytambo
24 août - Ollantaytambo/Aguas Callientes
25 août - Aguas Callientes/Cuzco
26 août - Cuzco
27 août - Cuzco/Lima
28/29 août - Lima/Madrid/Paris

Diaporama, cartes et coordoonnées GPS

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Samedi 6 août - Orly/Lima, via Madrid. Arrivée le soir à l'hôtel Maury (Confortable et bien placé à 2 pas de la "Place d'Armes").

Dimanche 7 août - En autocar public, de Lima à Huaraz puis Caruaz et Caraz. Un minibus nous conduit à l'hôtel (Gran Hostal Caraz Dulzura), simple mais convenable.

Lundi 8 août - Petit trek d'acclimatation. Le minibus nous conduit à Caruaz puis nous monte à Huanyan (…) et traversons ainsi, vers 3600 m les hauteurs riantes et cultivées de la vallée au pieds de l'imposant Huascaran (6768 m), le plus haut sommet du Pérou. Nous redescendons à Mancos (2611 m) où le minibus nous ramène à Caraz où nous flânons : C'est une jolie petite ville touristique avec une belle et grande place plantée de palmiers.

Mardi 9 août - Départ pour le trek de la Cordillère Blanche. Le minibus nous conduit au village de Cachapampa (2936 m) où nous rencontrons l'équipe de muletiers qui prend en charge nos bagages et partons aussitôt pour remonter une vallée d'abord très encaissée qui permet toutefois d'apercevoir par moment la pointe du Vera Cruz (6259 m), puis qui s'élargit à proximité à notre premier campement, Ichicocha (3851 m) au début du chapelet des lacs Hatuncocha.

Mercredi 10 août - Nuit excellente, nous repartons en suivant le bord des lacs, peuplées de canard et d'oies, qui reflètent déjà les cimes enneigées qui nous attendent plus au Sud au fond de la vallée. A la fin des lacs, un petit crochet sur la gauche nous conduit au dessus d'un verrou rocheux à un belvédère étonnant à 4190 m , qui permet d'admirer le cirque glaciaire des Quitaraju (6036 m), Alpamayo (5947 m) et Tayapampa (5667 m), Poursuivant à flanc de montagne, nous parvenons au camp de Taullipampa (4190 m). C'est un site extraordinaire, aux pieds du Taulliraju (5830 m) que j'ai cherché à dire dans mon évocation du "poète égaré".

Jeudi 11 août - Après une nuit agréable, belle montée au col de Punta Union (4780 m) qui sépare les eaux du Pacifique de celles de l'Amazonie vers l'Atlantique. La vue sur le Taullijaru et les pentes du Pucajirca (6050 m) offre, à mon avis, le moment le plus intense de ce trek ! Du petit sommet tout proche du col, on aperçoit presque tous les grands sommets de cette Cordillère

Descente sur le versant Atlantique, en flânant encore un peu comme à regret, autour d'un petit lac aux eaux transparentes, situé juste au dessous du col. Le reste de la longue descente est, chaleur et paysage austère s'ajoutant, moins palpitante. Toutefois nous retrouvons un peu de fraîcheur vers 4000 m en débouchant dans la riante et calme vallée de l'Huaripampa dans laquelle préside toujours, au fond vers le Nord, la cime acérée du Taullijaru. Magnifiques arbres à l'écorce rouge. Camp au bord de la rivière vers 3700 m.

Vendredi 12 août - Le trek se termine en poursuivant notre descente vers Colcabamba, (vue vers l'Ouest sur la pyramide sommitale du Chacraraju à 6112 m), puis en remontant vers Vaqueria (3700 m) où nous retrouvons notre minibus qui va nous ramener dans la vallée de Huaraz en retraversant la Cordillère par le col de Portachuelo (4700 m). C'est une route superbement tracée entre les sommets éblouissants du Chopicalqui (6354 m)et de l'Huascaran (6768 m) au Sud, et du Chacraraju (6112 m) et de l'Huandoy (6160 m) de l'autre coté . Nuit dans un gîte sympathique à Mancos (2600 m).

Samedi 13 août - Retour à Lima, assez tard dans la soirée, à cause d'un autocar de ligne qui est tombé en panne… d'essence (mais oui, mais oui !), toutefois non sans admirer au passage et graver dans notre mémoire, vers Conacocha (4100 m), la chaîne de la Cordillère Huayhuash et son sommet, le Yerupaja, qui culmine à 6634 m. La descente sur la côte (4000 mètres en près d'une heure) est également mémorable !

Dimanche 14 août - Au petit matin, départ de Lima, par l'autobus de ligne, en serrant convulsivement nos sacs entre nos jambes (nous avait-on dit par précaution… !) jusqu'aux environs de Pisco où un minibus nous emmène au petit port de Chaco dans la péninsule de Paracas d'où nous embarquons sur une bateau à moteur pour les îles Ballestas. Tour saisissant de ces îles dont les centaines de milliers d'oiseaux assurent une production imposante de guano ! Phoques et lions de mers s'y ébattent également avec complaisance dans l'écume des vagues pour l'émerveillement des touristes ! Dans l'après-midi, dégustation de vins de la région de Pisco et visite d'une oasis aménagée dans les dunes mais qui, au delà d'une exploitation un peu artificielle pour le surf sur sable, semble être devenu un lieu authentique et populaire de repos dominical. Notre minibus nous reprend pour nous conduire aux environs de Nazca, dans une hacienda qui offre un gîte original pour la nuit.

Lundi 15 août - Journée un peu terne en raison de l'impossibilité (brouillard le matin puis, saturation des réservations) de survoler le site de Nazca comme nous l'espérions. J'y trouve donc le temps d'écrire un petit texte "Nazca : Pourquoi ?" qui explique de façon définitive (j'y compte bien !) la raison pour laquelle les précolombiens ont tracé ces figures gigantesques sur le sol du désert. Pour ma part, je ne suis pas mécontent d'avoir réussi à dire, cette occasion, le ridicule de notre civilisation qui veut donner un sens matériel et une finalité à tout ce qu'elle n'est visiblement plus capable de comprendre ! Visite de la nécropole de Chauchilla Bien reconstituée mais, finalement, après avoir vu une ou 2 tombes, on se demande si nous avons le droit (pour le bien de la science, naturellement !) de violer toutes ces sépultures. Pour moi, je n'ai plus envie que de leur demander pardon ! En fin d'après-midi, nous reprenons un bus de ligne, très confortable, mais n'arrivons que vers 1 heure du matin à Arequipa à l'hôtel Terasur.

Mardi 16 août - Visite de la ville, du marché populaire et coloré, du couvent des Dominicains, de l'Eglise St-François et du couvent Santa Catalina dont les murs de couleur ocre et bleu vif, surmontées par les cimes aériennes du Misti ( 5825) m du Chachari (6075 m) et du Pichu Pichu (5564 m) au dessus d'un voile de brume incitent à la méditation. Est-ce la visite matinale au marché et le spectacle désolant des volatiles emprisonnés en attendant leur mise en broche, mais cette méditation s'exprima dans le rapprochement entre notre crainte si courante de la mort (les monastères l'exprimaient sans doute) et dans l'indifférence dans laquelle nous semblons tenir la vie animale… et pourtant le soleil et le Misti qui planait mystérieusement sur la ville… était les même pour tous… "Sans distinction" ! Dîner agréable sous les arcades, à l'étage, de la belle Place d'Armes.

Mercredi 17 août - Nous reprenons un minibus qui nous conduit, en montant progressivement jusque vers 4000 m sur un plateau désertique d'où émergent au loin quelques sommets couverts de neige , dans la région du lac Titicaca. A Juliaca, au lieu de nous diriger vers Puno, au Sud, nous pénétrons dans la presqu'île de Capachica. Dans le petit port du village de Llachon, San Pedro, nos bagages sont chargés sur un bateau jusqu'au hameau de Santa Maria qui domine le lac et auquel nous parvenons à pied. Accueil sympathique dans ce lieu qui accepte d'héberger les touristes (montrant "patte blanche" d'une agence autorisée) chez ses habitants. Nous logeons chez Mr et Mme Perci Parillo qui nous reçoivent très convenablement dans une pièce aménagée pour les touristes avec des sanitaires neufs (réalisés semble-t'il par une association dite "pour un tourisme équitable" qui commandite ces arrangements) à proximité. Nous dînons en groupe dans la maison du "chef du village". Sans doute, ne pouvons nous qu'applaudir à ces initiatives qui permettent au nantis que nous sommes de pénétrer dans une région encore préservée du tourisme triomphant… mais en contrepartie, on nous fait comprendre que ce tourisme est réservé aux seules agences qui le contrôlent ! Que dirions nous, par exemple, si les grands sommets à ski de nos Alpes étaient réservés aux seuls clients des agences commerciales ? Nous y viendrons peut-être tôt ou tard (et on nous dira que l'environnement y trouverait son compte !) mais cela pose tout de même quelques problèmes éthiques à ceux qui, comme nous au Club Alpin, défendons la montagne et la nature libre pour tous ! N'est-ce pas ?

Jeudi 18 août - En barque (à voile, mais oui !) nous nous rendons de Santa Maria à l'île de Taquila (saluons l'initiative mais notons tout de même que le vent n'étant pas suffisamment coopératif, un bateau à moteur fut appelé à la rescousse à mi trajet !) et débarquons dans le port Nord (Collata Soullot) de l'île. Petite marche pour monter au sommet puis redescendre sur le port de la côte Nord Ouest (Estancia Soullot). Cette île est un havre de couleur et de paix. Les habitants y vendent sans doute leurs productions locales (un peu chères et sans marchandage possible - syndicat oblige, nous disent-ils !) mais le "tourisme" me paraît tout aussi "équitable" qu'à Llachon, bien que les agences n'y aient pas de droit de veto (sauf erreur de ma part). Chacun appréciera (votre avis ?). Le bateau nous reprend pour nous ramener sur la presqu'île de Capachica, mais sur la côte opposée, ce qui est e prétexte pour un mini-trek bien sympathique en passant par un col à 4021 m (tout de même !) pour revenir au hameau de Santa Maria, avec une vue merveilleuse, encore sur ce lac (qui, à 3809 m, serait le plus grand et le plus du monde -env. 180x70 km- en eau douce !) et le chapelet d'îles de la région. J'essaie de dire ce que m'inspire cette "totalité" dans laquelle chaque élément semble indispensable à tous les autres par un petit poème "L'étoile esseulée", mais chacun peut y voir ce qu'il préfère voir !…

Vendredi 19 août - Nous ne quittons pas ce pays enchanteur sans une petite visite au pays des Uros, ce peuple ou tribu locale qui depuis des temps immémoriaux a voulu s'isoler, loin de la civilisation et de ses avantages, sur des radeaux de roseaux… Démarche bien peu compréhensible pour beaucoup de nos jours (et d'ailleurs, va-t'il résister encore longtemps au "sirènes du fixé"). Peut-être ai-je réussi, pour certains, à exprimer ce qui est difficile à saisir dans cet "Insaisissable" ? . De retour à San Pedro, nous reprenons notre autocar sur une route bien pénible et poussiéreuse jusqu'à Juliaca. De là, nous retrouvons une bonne route qui nous conduit à Cuzco, où nous arrivons en fin d'après-midi, à l'hôtel du musée archéologique, bien situé près de la Place d'Armes.

Samedi 20 août - Départ pour le trek de la Cordillère de Vilcabamba. Le bus nous conduit à Socomarca. Nous cherchions un itinéraire peu fréquenté, à l'écart de la foule et des poubelles (est-ce vrai ?) du Chemin de l'Inca, et nous sommes tout de suite rassurés sur ce point ! Le chemin (apparemment desservant la cour d'une ferme !) quitte la route principale sans aucune indication. C'est sur la route de Cuzco vers Limatambo, après Anta mais bien avant le col Abra Huillique à proximité d'une localité qui serait nommée Ancahuasi. La seule carte de la région de Cuzco vendue dans les bonnes librairies spécialisées à Paris occulte d'ailleurs tout le secteur de la Cordillère que nous allons traverser par un détail de la carte de l'Inca Trail ! La route est en fait tout de suite coupée par la dernière pluie et nous nous employons à la réparer pour que notre bus puisse passer (dire que, dans ces circonstances, je n'ai pas pris le point GPS qui situerait cet embranchement, désolé !). La route empierrée, en état acceptable ensuite, dessert un relais de télévision (bien repéré, lui) dans les hauteurs au dessus du point de départ. C'est Socomarca (4070 m)où nous trouvons les muletiers qui vont nous accompagner jusqu'à Ollantaytambo. Nous montons assez rapidement jusqu'à un col en foulant, impossible de faire autrement, un tapis de plaques compactes ressemblant à des plantes grasses soudées ensemble . Nous traversons ensuite, vers 4480 m, une crête et en redescendant légèrement en traversée, contournons par la droite la croupe qui est devant nous. Derrière se trouve une zone spectaculaire de lames de rochers dressées et comme plantées ainsi qu'une forêt de dolmens. Il faut redescendre encore un peu dans les alpages brulées sans doute pour les rendre plus fertiles au prochain printemps, puis remonter un petit col et pénétrer dans une vallée plus tranquille au fond de laquelle nous trouvons notre premier camp, dans un site enchanteur, Yanacocha (4580 m), au bord d'un petit lac dans lequel se reflètent les pentes rougeoyantes des reliefs environnants. Des algues étranges, semant de minuscules graines rouges, s'étalent langoureusement dans une eau limpide. Tout semble enchanteur et paisible mais, à la nuit tombante, un violent orage suivi de rafales de neige nous rappelle que nous sommes en haute altitude, en hiver, même si l'équateur n'est pas encore très loin !

Dimanche 21 août - Mais le lendemain, le soleil a vite fait de fondre les quelques cm de neige qui alourdissent nos tentes et repartons pour un nouveau petit col vers 4660 m. Nous planons de crêtes en crêtes et de cols en cols au dessus des vallées, quelques 1500/2000 mètres plus bas ! c'est un peu irréel. Personne sur notre chemin, si ce n'est 2 enfants en traversant un petit hameau de 3 maisons aux toits de paille. Les sommets et glaciers de la chaîne du Nevado Veronica (5682 m) apparaissent devant nous. Repartant vers l'Ouest (après un bon crochet vers l'Est), nous remontons et arrivons à notre 2ème camp, Quengo Mayo (4480 m). Les cimes enneigées de la chaîne du Nevado Salcante (6271 m) se dressent au Nord-Est, de l'autre côté de la profonde vallée qui nous en sépare. Les à-pics au Sud s'estompent dans le halo bleu outremer qui les enrobe. Un condor "attardé" plane dans les hauteurs… Ce décor paisible et irréel me donne le début du texte que je méditais depuis quelques jours ("Ils se faisaient prendre pour des dieux…") pour tenter de dire, dans ces montagnes inaccessibles qui furent les derniers refuges des Incas dépossédés de leur culture, le dégout qu'inspire ces conquistadors venus, au nom de l'Occident et de la soi-disant chrétienté, piller et détruire une civilisation autrement plus évoluée sur le plan mental, que la leur !

Lundi 22 août - Le lendemain, nous repartons pour franchir 2 cols un peu escarpés, le Huamancaya (4740 m) et l'Accocasa (4600 m), d'où l'on a de magnifiques aperçus des chaînes respectives des Salcante et Veronica. En redescendant vers notre dernier campement, Chanca Chuco (4300 m) nous découvrons des champs d'étranges touffes et champs de fleurs à l'aspect laineux et soyeux (mais qui s'y serait frotté s'y serait sévèrement piqué !).

Mardi 23 août - C'était notre dernière étape qui devait être une 1/2 journée tranquille avec sa descente sur Ollantaytambo . Il n'en fut rien ! Après une petite remontée de 150 mètres, ce fut une plongée quasi verticale de 1600 m qui eut raison des organismes un peu trop confiants et des chevilles fragiles ! Mais quelle vue somptueuse et inoubliable sur la chaîne du Veronica !

Nous trouvâmes toutefois le temps suffisant en fin d'après-midi pour contempler le site du grand temple Inca et y méditer sur cette civilisation étonnante qui couvrait 4000 km de Cordillère et qui fut anéantie par quelques centaines d'envoyés, bénis par leurs gracieuses majestés très chétiennes… ! Il va de soi que j'y ai facilement trouvé quelques alexandrins vengeurs ! Diner convivial autour de viandes cuites à l'étouffée sous les pierres, dans le camp aménagé à proximité du site d'Ollantaytambo.

Mercredi 24 août - Descente en train de la rivière jusqu'à Aguas Caliente. Nous y trouvons une luxuriante végétation avec ses arbres flamboyants. Il est trop tard pour monter au Machu Picchu et nous nous contentons d'une excusions aux environs .

Jeudi 25 août - Visite, émouvante du temple solaire de ce lieu à part, sans doute parce qu'il exprime comme quelques autres, que notre dimension et notre chemin réels sont hors du temps ,. Beaucoup l'ont oublié manifestement, mais c'est sans difficulté que j'ai pu tracer quelques mots ("Le chemin") pour tenter de dire l'admiration que je porte à ceux qui savaient encore porter attention à ces "éléments premiers" qui nous constituent. Cela n'est-il vraiment que le passé ?

En mi journée, nous reprenons le train pour Ollantaytambo, puis un minibus pour revenir à Cuzco via les sites de Pucara et de Kenko

Vendredi 26 août - Journée à Cuzco commençant par la visite du site de Sacsahuaman () et profitons de la vue sur Cuzco puis de la cathédrale et du Temple du Soleil étrangement à demi phagocité par une église qui visiblement n'arrivait pas à le digérer… mais que l'on peut aussi considérer comme la renaissance d'une Foi, toujours vivante et renouvelée quelque soient ses aléas sur les terres des hommes…

"Elle avait pris racine en terre Quechua :"
"On avait pris son or, elle irradiait sa Foi !"
("Ils se faisaient prendre pour des dieux !", dv, "En déclinant les Sefirot.. Sola Fide !")

Visite du Musée Inca et déambulation dans cette ville étonnante qui garde sa sérénité et sa distinction malgré les flots du tourisme, de la consommation et de la curiosité. Nous déjeunons avec un groupe musical intéressant (Queuna Wilka Pacha - "Terre Sacrée" wilkapacha_cuzco@hotmail.com ) qui transmet plus que d'autres et sans superflus, me semble-t'il, ce profond sentiment de l'appartenance d'un peuple à une terre et à un passé sous-jacent qui revient de façon tellement émouvante à la surface.

Samedi 27 août - Retour à Lima en avion . Visite classique de la ville, côte Pacifique , quartiers hupés de San Isidro et Miraflores, églises principales et place St-Martin/Bolivar, …

Dimanche 28 août - Messe magistrale et impressionnante par la fervente particitation colorée de la population péruvienne à la Cathédrale (mentionnons toutefois, chacun appréciera, la sinistre glorification de Pizzaro , près de la porte de sortie, tout de même !) mais terminons plutôt par la fête des enfants pour la célébration de la Saint-Augustin dans les rue de Lima, en ce dimanche !

Retour à Paris, via Madrid en fin d'après-midi le 29.

Commentaires et appréciation

Treks et visites bien organisés et enchaînés par l'opérateur (NF), mais surtout grâce à la bonne humeur, la réactivité et la qualité de l'accompagnateur péruvien : Germain Sequeiros, auquel va toute notre gratitude !

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05-09-26

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