Golf en Arcachon :
Ruisseau de verdure,
Ondoyant au fond
D'un écrin d'air pur !
Ici, coulemelles,
Se cachent et se mêlent
Aux senteurs champêtres
Et aux coups de maître !
L'orage gronda,
La foudre frappa
Et l'ondée ploya
Les grands Bignonias.
Mais alors le vent,
Rageur, balaya
La pluie, l'océan :
Le soleil régna
En haut du Pyla
Dont la crête altière
Captait la Lumière,
Seule, en l'Au-delà !
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Mais tu es austère,
Parfois en colère,
Dune de Pyla,
Enfant d'Attila !
Alors tu dévores,
A flanc de coteau,
Les pins, les rameaux,
Parsemant la mort
Dans les bois tout proches,
Aux fleurs qui s'accrochent,
Bruyère et lichens,
Aloès et chênes.
Et pourtant tu dresses,
Au flot qui te presse,
Un mur de tendresse
Que rien ne transgresse,
Protégeant l'enfant,
Caressant l'amant,
Respirant le vent,
Oubliant le Temps !
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