Abysse
" On n’abandonne pas les siens ! "
(d’après l’épisode 6-6/22 de la série " Stargate SG-1)

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" ... Même si je marche dans un ravin d'ombre et de mort,
je ne crains aucun mal car Tu es avec (c'est Toi qui vit en) moi ...

(Psaume 23)

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Sola fide !

Dans l’antre de Ba’al il descendait sans cesse,
Torturé par ce dieu car il n’avait de cesse
De vouloir arracher à son cœur sa faiblesse,
Sa certitude étrange en la Vie qui le dresse.

Elle était illogique, elle était aberrante,
Inconnue de ce dieu, oubliée par ses frères,
Ignorée de lui-même, interne et violente
Jusqu’en ce jour atroce où seul il désespère…

Car seul il résistait, sans trop savoir pourquoi,
Refusant de trahir cette inconnue aimée
Qui l’avait effleuré, à son insu parfois,
Qu’il appelait Shalane, Amaya, Bethsabée... !

En regardant un épisode de Stargate SG-1, Enghien, le 8 janvier 2004, v3

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Le serpent implanté dans O’Neill pour le guérir de la fièvre que lui a communiquée Amaya (voir précédemment la " prisonnière des glaces ", alias " la Foi " pour l’auteur) le conduit à s'infiltrer dans la forteresse de Ba’al (un faux dieu Goa’Uld) qui le torture pour tenter de savoir la raison qui l’a poussé à pénétrer aussi imprudemment dans son sanctuaire.

O’Neill ne sait rien, ou presque rien qu’il ne dira pas (ce serait d’ailleurs totalement étranger à la logique du serpent alien qu’il avait en lui et qui l’a maintenant abandonné) : Il était venu libérer une esclave de Ba’al, Shalane, dont il s’était épris lors d’une mission précédente.

Mais ce n’était pas étranger à ce terrier auquel il avait fusionné un moment " On n’abandonne pas ceux que l’on aime ! "

Ba'al torture à mort (et au delà puisqu'il le "ranime" chaque fois qu'il meurt) O'Neill : Tiendra-t'il ? Il ne souhaite plus que la mort (la vraie !). On admirera le jeu subtil de la gravité (verticale lorsqu'il fait face à Ba'al, horizontale lorsque Ba'al lui lance ses poignards ou le maintient au fond de son cachot) : Quel language ésotérique subtil !

Samantha Carter (l’astrophysicienne profondément attachée à O’Neill aussi), Teal’c (le Jaffa libéré) et Jonas (l’alien racheté qui succède à Daniel, celui qui s’est sacrifié pour sauver ses frères) ne savent pas où est O’Neill, mais le déduiront bien vite !

Pendant ce temps, Daniel (l’archéologue et poète libéré par son sacrifice de ses liens terrestres) soutient de son mieux O’Neill entre chacune de ses descentes aux enfers.

O'Neill ne demande plus qu'une seule chose : "Que cela cesse, car il pense ne pourra pas résister plus longtemps !"

Il lui révèle qu’il pourrait le libérer de Ba’al mais qu’il ne le doit pas, car c’est à lui, O’Neill, et à ses frères de le faire... ce qui ne va pas tarder !

Quelle belle page mythologie (ou de théologie, comme l'on voudra), n’est-ce pas ?

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(d'après "Abyss", Stargate SG-1, épisode 6–6/22)

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Maj. 040112